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Découvrez ma 10e journée de cette visite au Japon ! Commencez par explorer le fascinant Ukiyoe Museum à Matsumoto, dédié à l’art traditionnel des estampes japonaises. Poursuivez avec une visite unique de la ferme de wasabi d’Azumino, où vous pourrez déguster un repas authentique sur place. Ensuite, plongez dans l’univers coloré du musée d’art Itchiku Kubota à Yamanashi, célèbre pour ses kimonos d’exception. Terminez cette journée en beauté avec une vue imprenable sur le mont Fuji depuis le lac Kawaguchiko à Fujikawaguchiko, un spectacle naturel à couper le souffle.

Visite au japon : Ukiyoe Museum à Matsumoto

Le Japan Ukiyoe Museum, dédié aux ukiyoe, ces gravures sur bois japonaises, abrite la collection de la famille Sakai. Sakai Yoshiaki, l’un des marchands les plus prospères de Matsumoto à son époque, a commencé à collectionner des ukiyoe et d’autres œuvres d’art il y a environ 300 ans. Ses descendants ont enrichi cette collection, qui compte aujourd’hui plus de 100 000 pièces, en faisant l’une des plus grandes collections d’art privées au monde.

Visite au japon : la ferme de wasabi à Azumino

Vidéo bientôt disponible !

Que vous aimiez ou non le wasabi, la ferme Daio Wasabi est une visite au japon à ne pas manquer lorsque vous séjournez à Matsumoto. Ca me rappelle la ferme de thé à Wazuka

Située à Azumino, cette ferme de wasabi de 15 hectares mettra le feu à vos papilles. Découvrez un panorama de toute beauté et devenez un expert du condiment phare du Japon.

Le wasabi pousse naturellement dans les cours d’eau de certaines régions du Japon, mais cette plante est connue pour être capricieuse et a besoin de conditions optimales pour s’épanouir. Grâce à l’eau chargée en minéraux provenant des Alpes voisines et au soin porté par les ouvriers agricoles, les plantes de la ferme Daio Wasabi poussent comme nulle part ailleurs.

Le site ressemble davantage à une œuvre d’art qu’à des terres agricoles. Les rangs de wasabi parfaitement espacés dans les allées de gravier, disposés selon le flux des ruisseaux qui traversent l’exploitation, évoquent les jardins zen.

La dégustation des plats intrigants au wasabi concoctés par le restaurant de la ferme est l’un des points forts de la visite. Vous pouvez y picorer des cornichons au wasabi, mais si vous êtes d’attaque pour un plat entier, laissez-vous tenter par le wasabi soba, les croquettes au wasabi ou même le curry au wasabi.

Si vous voulez goûter à quelque chose de sucré qui sorte des sentiers battus, osez la glace au wasabi. Si vous préférez vous contenter d’une boisson, essayez la bière au wasabi de couleur verte, ou le soda au wasabi sans alcool. Bien sûr, vous pouvez aussi goûter du wasabi frais.

Visite au japon : le musée d’art Itchiku Kubota à Yamanashi

Le musée d’art Itchiku Kubota est célèbre pour sa splendide collection de kimonos, mais la première chose que vous remarquerez en entrant, c’est son jardin. Venez faire cette visite au japon, le musée début novembre pour admirer le splendide contraste entre les bambous vert foncé et les feuilles rouge feu des érables du Japon.

Les photos n’etaient pas autorisées à l’intereieur du musée, du coup, je vous presnte une seule photo empruntée pour vous donner une idée de la beauté de cette collections de kimonos

Le point fort de la collection est la Symphonie de lumières : elle a été créée avec l’idée de représenter les quatre saisons en 80 œuvres. Cette série comprend 36 kimonos qui soulignent la beauté et les changements de la nature et de l’univers.

Rien ne peut vous préparer à la richesse de teintes qui animent l’exposition principale. Vous ne pourrez vous empêcher de vous y attarder pour admirer les détails de chaque magnifique kimono exposé pour cete visite au japon.

Visite au japon : vue du mont Fuji au lac Kawaguchiko à Fujikawaguchiko

Le lac Kawaguchiko, l’un des cinq lacs entourant le mont Fuji, est situé dans la ville de Fujikawaguchiko, dans la préfecture de Yamanashi. Niché au nord de la montagne sacrée, il offre une vue imprenable sur le Fuji-san, faisant de ses rives une destination touristique incontournable. Cependant, à la fin octobre, en fin d’après-midi, la visibilité peut être nulle, ce qui peut décevoir certains visiteurs. Si vous êtes dans ce cas, il vaut peut-être mieux passer votre chemin.

Pour les amateurs de randonnées et de paysages dignes de cartes postales, le mont Fuji et ses environs méritent plusieurs jours d’exploration. Au pied de la montagne s’étendent les cinq lacs, appelés Fujigoko, dont le plus célèbre est sans doute Kawaguchiko. Même si le mont Fuji n’est pas toujours visible, les visiteurs peuvent se consoler à la mi-novembre, l’une des meilleures périodes pour s’y rendre, lorsque les érables du Japon se parent de leurs éclatantes couleurs rouges.

https://www.kanpai.fr/mont-fuji/kawaguchiko

Organisation du voyage : 10e journée – mauvaise surprise !

En réalité, cette dixième journée de ma visite au Japon s’est révélée être la moins captivante de toutes. Sur le papier, le programme semblait pourtant alléchant, avec la visite d’une ferme de wasabi pittoresque et la découverte tant attendue du majestueux mont Fuji, symbole emblématique du pays. Malheureusement, les choses ne se sont pas déroulées comme je l’espérais.

Tout d’abord, je n’avais pas pleinement réalisé, en consultant le programme, la durée du trajet en bus nécessaire pour couvrir les 300 kilomètres prévus. Environ six heures de route, c’est une éternité, même dans un bus privatisé, confortable et équipé de sièges moelleux. Ce temps de trajet a quelque peu entamé mon enthousiasme initial.

La première étape de la journée, la visite au japon biensure, d’un musée dédié à l’art de la gravure sur bois japonaise, ne m’a pas particulièrement charmé. Les visages représentés sur les gravures m’ont semblé trop similaires, presque monotones, et, à mon goût, peu esthétiques. Bien sûr, ce n’est qu’un avis personnel qui ne remet pas en cause la minutie et le savoir-faire impressionnant des artisans. En comparaison, j’avais trouvé bien plus fascinantes d’autres expériences culturelles, comme le musée de la porcelaine avec ses pièces délicates ou le village artisanal des couteaux à Takefu, où l’art de la forge m’avait captivé.

La découverte de la ferme de wasabi, nichée dans un cadre verdoyant, fut en revanche une belle surprise, même si je ne suis pas un amateur de cette condiment piquant. Le repas servi sur place, préparé avec des produits frais et locaux, m’a beaucoup plu, offrant une pause savoureuse dans cette journée en demi-teinte.

J’étais particulièrement enthousiaste à l’idée de partir à la rencontre du mont Fuji, une montagne légendaire dont la silhouette parfaite fascine le monde entier. Cependant, une pause au musée d’art Itchiku Kubota, consacré à un créateur visionnaire, m’a laissé sur ma faim. Il était strictement interdit de prendre des photos à l’intérieur, ce qui m’a frustré. Ce lieu, unique en son genre, met en lumière le travail d’Itchiku Kubota, un artiste qui a consacré sa vie à ressusciter une technique de teinture de kimono oubliée, le Tsujigahana, populaire durant la période Muromachi (XIVe-XVIe siècle). Les œuvres exposées, d’une richesse incroyable, méritaient pourtant d’être immortalisées.

En route vers le mont Fuji, j’ai eu la chance d’apercevoir, fugacement, son sommet majestueux à travers la vitre du bus, un moment presque magique. Mais une fois arrivé sur le site de promenade, au bord du paisible lac Kawaguchiko, la montagne mythique était totalement enveloppée de nuages épais. Ce fut le moment le plus décevant de ma journée. Moi qui suis passionné par la montagne, comme celles du Mercantour près de Nice, et fervent adepte des randonnées en pleine nature, je me faisais une joie immense de contempler ce sommet iconique du Japon, avec sa forme si caractéristique et son aura presque sacrée.

Il semble que nous n’ayons pas eu de chance ce jour-là. L’heure tardive de notre arrivée, en fin d’après-midi, n’a pas aidé, car il est bien connu que les sommets alpins, comme le mont Fuji, sont souvent masqués par des nuages à cette période de la journée. Ce contretemps a renforcé ma déception.

Enfin, nous avons repris le bus une dernière fois pour rejoindre la ville de Kofu, où nous avons passé la nuit dans un ryokan, un hôtel traditionnel japonais. L’établissement proposait un onsen, un bain commun alimenté par une source chaude naturelle, offrant un moment de détente bienvenu. La chambre, fidèle à l’esthétique japonaise, était très rustique, avec ses tatamis, ses futons et son ambiance minimaliste, presque intemporelle, qui m’a plongé dans une autre époque.

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