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Sanctuaire de Fushimi Inari Taisha (伏見稲荷大社)
Le Sanctuaire Fushimi Inari Taisha est au sud de Kyoto, l’ancienne capitale impériale. Ces torii ou portails traditionnels, à l’entrée des sanctuaires shintoïstes, s’alignent par milliers sur les hauteurs de la colline Inariyama, qui se trouve à 233 mètres d’altitude. Pour tout visiteur, ce lieu est un incontournable au Japon. Au début du XXe siècle, ce sanctuaire fut désigné comme trésor national, aujourd’hui propriété culturelle majeure, il s’agit du plus grand sanctuaire dédié à Inari de tout le pays.
Inari est initialement le kami shintô des céréales.
Inari est le kami du (riz), de l’agriculture, mais les marchands vénèrent également Inari en tant que patron des affaires. Bref, c’est compliqué. On peut retenir que le Kami est une divinité ou un esprit vénéré dans la religion shintoïste et que le terme Shintô fait référence à cette religion. Pour informations, les kamis sont souvent des éléments de la nature, des animaux ou des forces créatrices de l’univers.
Elle est souvent symbolisée par un renard, que l’on voit dans la vidéo. Cet animal peut être considéré soit comme son messager ou soit comme la divinité elle-même.
Visite du Sanctuaire de Fushimi Inari Taisha
Les premières structures de ce sanctuaire furent construites au 8e siècle, mais la structure principale du sanctuaire fut construite au XVe siècle. Au pied de la colline, se trouvent la porte principale et le sanctuaire principale que je montre dans la vidéo. Mais le temple offre d’autres structures plus haut dans sur la colline.
La majeure partie des 10 000 torii de Fushimi Inari taisha a été offert par des entreprises japonaises, et environ 800 d’entre eux sont disposés en rangées pour former le Senbon Torii, créant l’impression d’un tunnel.
Si l’on veut découvrir le sanctuaire dans son ensemble, il faut marcher sur un terrain pas très difficile, mais avec de nombreux escaliers sur 4 kilomètres de longueur. Il faut donc environ deux heures pour atteindre le sommet de la colline. Le temple contient 10 000 portes torii et environ 12 000 marches.
Senbon Torii
Le point fort du sanctuaire est la rangée de portes torii, appelé Senbon Torii. La coutume de faire don d’un torii a commencé à se répandre à partir de l’époque d’Edo (1603-1868) pour exaucer un vœu ou en remerciement pour un vœu exaucé, et des portes successives ont été ajoutées jusqu’à nos jours par les donateurs en signe de gratitude. Le long du chemin principal, on compte environ 800 portes.
Motomiya, la fête aux lumières de Fushimi Inari
Évidement, nous avons visité le sanctuaire au mois d’octobre, sous la pluie, mais il y a un événement à ne pas rater si vous êtes à Kyoto autour du 20 juillet : le festival Motomiya. Il s’agit de la plus grande fête de Fushimi Inari Taisha. En plus, l’entrée est gratuite et le sanctuaire est accessible en permanence.
Cet événement se tient sur deux jours. Des centaines de lanternes rouges sont installées de nuit dans tout le sanctuaire, même sur les chemins de torii, ce qui apporte une ambiance unique.
Organisation du voyage au Japon (3e jour)
Des plantations de thé de Wasuka, nous avons repris le bus de l’aller, puis un train type TER jusqu’à un village ou notre plateau-repas nous attendait dans un restaurant de quartier.
Le plateau-repas du midi
À chaque repas, nous avions du riz, de la sauce soja et du wasabi. Ce jour-là, du riz dans la petite cocotte noire à gauche, de la sauce soja dans la petite coupelle verte à droite et du Wasabi, reconnaissable par sa couleur verte sur le Tofu et dans la petite coupelle carrée au centre du plateau.
Ensuite, nous avons eu du Tofu comme dans tous les repas traditionnels et sous différentes formes, en cube ou en rectangle, mais toujours insipide à mon goût avec sa texture que je n’aimais pas.+
Nous avions souvent des légumes à la saumure principalement du radis blanc. Il s’agit des petites coupelles autour du riz. Le Tokyo takuan est une spécialité de radis blanc mariné japonais. Il est d’abord coupé en tranches, saumuré dans du sel et de la poudre de riz, puis pressé pour enlever l’excédent d’eau. Il est ensuite séché, puis mariné dans un mélange de vinaigre, de sucre, de sel et de sauce soja. C’est particulier, mais ça agrémente bien le riz nature.
Je continue la description du plateau avec des mets plus connus, comme le poisson cru ou sashimi accompagné de vermicelle de radis blanc et un pavé de saumon cuit accompagné de 2 rectangles d’omelette et de légumes saumurés, des légumes frits dans le petit panier et un dessert, une gelée au café dans la coupelle transparente.
Après le repas, nous avons rejoint le sanctuaire Fushimi Inari Taisha en train, qui se trouve juste à côté de la gare d’Inari. Puis nous avons repris le même train pour rejoindre Kyoto après la visite du sanctuaire.
Hôtel à Kyoto
Hôtel VESSEL CAMPANA KYOTO GOJO tel: +81 75-353-1000
Site web: https://www.vessel-hotel.jp/campana/kyoto/
La soirée en ville
Nous avions une soirée libre en ville alors malgré la pluie, nous avons cherché un restaurant proche de l’hôtel. J’avais repéré un restaurant du genre Izakaya ou nous avions mangé le soir de notre arrivée à Nara, mais n’étant pas tous d’accord, nous avons marcher un peu avant de revenir sur cette valeur sûre dans laquelle j’ai goûté par hasard du « bœuf Wagyu » que je me suis fait cuire à la plancha. Il y avait écrit sur la tablette qui servait de carte et de serveur : « Bœuf Wagyu ».
J’avais entendu parler du bœuf de Kobe, mais jamais du bœuf Wagyu et bien le bœuf de Kobe, c’est juste du « bœuf Wagyu » élevé et produit dans la ville de Kobe ou nous sommes allées faire un tour également. C’est tout simplement excellent ! Je recommande vivement. On ne peut pas venir au Japon sans goûter cette viande.
Petite vidéo que j’ai trouvé sur le boeuf wagyu:
Après ou pendant la recherche du restaurant, j’ai fait quelques photos de nuit entre les gouttes de pluie. Celle du temple de Higashi Honganji et celle de la Tour de Kyoto.