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Découverte de la ville

C’est l’ancienne capitale impériale du Japon et la deuxième ville la plus visitée du pays après Tokyo. Sa population s’élève à 1,46 million d’habitants (estimations 2020). À la fois traditionnelle, spirituelle et moderne, cette ville fascine les explorateurs.

La visiter, c’est découvrir le berceau de l’âme japonaise sous toutes ses facettes : palais impériaux, milliers de sanctuaires shinto comme le Fushimi Inari Taisha et temples bouddhistes. C’est le cœur culturel et religieux du pays, une étape incontournable pour un séjour réussi au Japon.

Parmi les nombreux temples, j’ai choisi de consacrer un article complet aux temples Ryōan-ji et Kinkaku-ji, qui méritent une page entière. Cet article, intitulé « Découverte de Kyoto », sera réservé au marché de Nishiki, au temple Kiyomizu-dera et aux rues piétonnes et commerçantes Ninenzaka et Sannenzaka.

Visite du marché de Nishiki

La rue Nishiki abrite le marché historique. À l’origine, on n’y vendait presque exclusivement du poisson. Aujourd’hui, d’autres marchandises enrichissent l’offre, et le marché compte plus de 130 boutiques réparties des deux côtés des 400 mètres de la rue. Dans une ambiance chaleureuse, on peut y découvrir une profusion de produits inconnus en France et percer les secrets de la cuisine japonaise.

On y trouve de nombreuses boutiques proposant du poisson cru, comme du sashimi, et les célèbres sushis au thon rouge. À vrai dire, je préfère les sushis simples aux makis roulés dans leur feuille d’algue nori. J’ai découvert que j’étais fan du sashimi accompagné de sauce soja, que j’utilisais déjà beaucoup en France.

On trouve également de nombreux produits issus de la mer, comme des langoustes, des homards, des crabes, des gambas, des poulpes, etc. Certains beaux spécimens de homards ou de crabes sont présentés vivants dans des cagettes remplies d’eau. D’autres crustacés sont prédécoupés et vendus de manière classique.

On peut aussi déguster sur place des brochettes de poulpe ou de crabe, cuites au chalumeau ou sur des planchas. Cela donne vraiment envie aux amateurs de fruits de mer. J’ai découvert, en revanche, que je n’aimais pas les fruits de mer crus…

On découvre également des boutiques proposant des légumes insolites et d’autres plus courants, comme la mibuna, un légume-feuille traditionnel japonais. Ses feuilles plates, de couleur vert foncé, sont souvent comparées à celles de la chicorée. Consommée crue en salade, la mibuna offre une douce note moutardée. Cuite, elle rappelle la saveur des épinards.

J’ai pu filmer une boutique aux couleurs d’Halloween et de nombreuses boutiques de restauration de toutes sortes. On voit souvent des reproductions des plats proposés en vitrine, permettant aux visiteurs de visualiser ce qu’ils vont commander. On peut choisir de déguster d’autres spécialités de la cuisine japonaise, comme le teriyaki, qui consiste en une viande, un substitut comme le tofu, un poisson ou des crustacés grillés ou rôtis dans une sauce soja sucrée au mirin, un condiment sirupeux à base de riz. C’est délicieux, j’aime beaucoup ! Il y a aussi le shioyaki, un plat japonais de poisson grillé au sel, que l’on peut accompagner d’une sauce.

On trouve aussi les bentos, qui signifient « boîte à repas ». J’ai filmé une affiche proposant un « bento à l’anguille » à 1 350 yens.

On y trouve également des produits japonais typiques, comme le saké, les produits à base de matcha, ou encore des desserts à base de fraises, ainsi que des articles non comestibles, tels que des baguettes japonaises.

Visite du temple « Kiyomizu-dera »

Kiyomizu-dera est l’une des visites les plus populaires de la ville, notamment grâce à la vue offerte par son bâtiment principal, construit à flanc de montagne et classé au patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1994.

Le temple tire son nom de la cascade Otowa, située dans son enceinte. Son nom, Kiyomizu-dera, qui signifie « temple de l’eau pure », fait référence aux eaux cristallines de cette cascade autour de laquelle le temple a été construit.

Ses origines remontent à la fin du VIIIe siècle. Le bâtiment principal et l’Oku-no-in datent de 1633, mais de nombreux bâtiments ont été reconstruits et rénovés au fil du temps. Parmi les lieux les plus visités du temple, on trouve la terrasse du hall principal (Hondo), la cascade en contrebas, et l’Oku-no-in, qui se dresse juste au-dessus de la cascade, offrant une vue imprenable sur la ville.

D’autres bâtiments sont également présents, comme indiqué sur le plan. Je n’ai pas visité l’ensemble du temple. Je n’ai pas beaucoup de vidéos, car nous n’y sommes pas restés longtemps et la foule était très dense malgré l’étendue du site. Des classes entières d’étudiants et d’écoliers visitaient les lieux en même temps que nous, en fin d’après-midi.

Le temple est ouvert tous les jours de 6 h 00 à 18 h 00. L’heure de fermeture est prolongée jusqu’à 18 h 30 certains jours d’été, et jusqu’à 21 h 00 lors des soirées d’illuminations.

Hondo (Main hall)

La salle principale du temple Kiyomizu-dera, construite à flanc de la falaise abrupte du mont Otowa, a été reconstruite en 1633. Cette structure en bois, érigée selon une méthode de construction japonaise traditionnelle, est suffisamment solide pour soutenir la scène, toujours animée par de nombreux visiteurs.

Okuno-in Hall

L’Oku-no-in, reconstruit en même temps que la salle principale en 1633, dispose également d’une scène spacieuse édifiée selon une méthode unique, similaire à celle de la salle principale. La vue imprenable sur le paysage urbain depuis cette scène en fait un lieu prisé des visiteurs pour prendre des photos.

Cascade d’Otowa

À la base du hall principal se trouve la cascade Otowa, dont les eaux sont divisées en trois ruisseaux. Ces derniers apporteraient respectivement longue vie, réussite scolaire et réussite amoureuse aux personnes qui boivent leur eau. Les visiteurs peuvent utiliser des tasses à long manche pour recueillir l’eau de leur choix, mais boire aux trois sources est considéré comme un signe de cupidité.

Événements au temple

En toute saison, Kiyomizu-dera est un incontournable. Cependant, deux fois par an, au printemps et à l’automne, le temple organise des événements spéciaux : l’un pour les sakura (cerisiers) au printemps, l’autre pour les momiji (érables) à l’automne. Durant ces événements saisonniers, la foule est encore plus dense, car les visiteurs patientent des heures pour prendre des photos.

À l’entrée du temple Kiyomizu-dera, devant la porte ouest, se dresse l’image du dragon bleu, appelé Seiryu. Ce dragon, honoré lors de cérémonies spéciales en mars, avril et septembre, veille sur la ville depuis l’est. Durant ces événements, des prières spéciales sont récitées, et l’image du dragon est portée autour du temple dans un défilé.

Découverte de rue piétonnes Ninenzaka et Sannenzaka et cérémonie du thé

Les ruelles traditionnelles japonaises Ninenzaka et Sannenzaka, situées dans le quartier historique de Higashiyama à l’est de la ville, sont bordées de restaurants et de boutiques de souvenirs. Ces rues pavées et piétonnes, avec leurs nombreuses marches, permettent de rejoindre les temples des environs, comme Kiyomizu-dera. C’est également un lieu privilégié pour croiser des Japonais en kimono ou en yukata.

Organisation du voyage au Japon (4e jour)

Nous avons passé toute la quatrième journée en ville. L’après-midi, après la visite du temple Kiyomizu-dera, construit à flanc de colline, nous sommes descendus dans la rue Ninenzaka, située dans le quartier historique de Higashiyama. Nous avons participé à une véritable cérémonie du thé, un art traditionnel inspiré en partie par le bouddhisme zen.

Souvenir de la cérémonie du thé

Je n’ai pas filmé la cérémonie du thé, mais j’en garde un souvenir particulier. J’ai écrit un article sur le thé, sa préparation et une dégustation de thé matcha dans le village de Wazuka, si cela vous intéresse.

Soirée à Gion

Le soir, nous nous sommes promenés à pied dans les rues de Gion, mais nous n’avons pas croisé les élégantes maiko (apprenties geishas) dans ce quartier. Nous sommes rentrés à l’hôtel, puis nous avons dîné dans un restaurant proche, un fast-food japonais où l’on commande son menu à l’entrée sur un écran, sans serveur. On obtient un ticket pour un prix modeste, que l’on remet aux cuisines. Quelques minutes plus tard, la commande est servie à la place choisie dans le restaurant.

De mémoire, j’ai dégusté un plateau comprenant un plat principal de riz et de bœuf frit, une soupe miso et un carré de tofu, pour 1 100 yens. Ce type de fast-food, tout comme les supérettes proposant des plateaux-repas à petit prix, est vraiment intéressant. Ce soir-là, nous avons acheté un dessert dans une supérette près de l’hôtel et l’avons mangé dans la salle des petits-déjeuners, en bas de l’établissement.

Départ pour Himeji

Nous avons passé une dernière nuit dans le même hôtel, en vue de prendre le TGV japonais le lendemain matin pour Himeji.

Hotel VESSEL CAMPANA KYOTO GOJO tel: +81 75-353-1000 web: https://www.vessel-hotel.jp/campana/kyoto/

Galerie photo de voyage