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Introduction sur les obligations financières
Les obligations financières représentent la dernière classe d’actifs que je n’ai pas encore abordée sur mon site. La raison principale en est que j’en possède peu, contrairement à l’or ou aux actions qui constituent encore mon allocation d’actif prioritaire. Il est important de noter que la situation économique de nos sociétés occidentales influence ma réticence à prêter de l’argent sur le long terme. Heureusement, il existe plusieurs types d’obligations. Après les actions, les matières premières, l’immobilier voici mon avis sur les obligations et un focus sur celles que je possède.
Les obligations financières, c’est quoi ?
Les obligations, contrairement aux actions qui représentent une part de propriété dans une entreprise, sont des instruments financiers qui constituent des parts de dettes acquises par le biais d’une société de gestion. En d’autres termes, l’achat d’obligations implique de prêter de l’argent à un État ou à une entreprise en échange d’un taux d’intérêt annuel et d’une promesse de remboursement à l’échéance du contrat. Exemple: je prête la somme incroyable de 1000 euros à l’état français à un taux captivant de 2% par an pendant une année ! Autant dire que c’est un exemple à ne pas suivre, car je ne prêterais jamais rien à l’état français, même à 3%/an, par fidélité à mes convictions politiques, économiques et morales.
Differents types d’obligations
Il existe des obligations adossées à des états ou à des entreprises de différents pays dans le monde. Pour les types d’entreprises, il est possible de sélectionner parmi divers domaines industriels et de choisir le taux et la durée du prêt parmi toutes les obligations émises sur le marché. Le choix des produits disponibles dépend, comme toujours, de votre intermédiaire financier, illustrant l’intérêt de la multibancarisation.
Vocabulaire de base pour comprendre les obligations financières
- Emetteur : l’entité qui vend l’obligation
- Valeur nominale : le montant initial de l’obligation
- Taux d’intérêt ou coupon : c’est le pourcentage de rémunération obtenu en échange du prêt. Il peut être payé trimestriellement, semestriellement, annuellement ou plus rarement mensuellement.
- Echéance : la durée du prêt.
Comment choisir les obligations financières ?
Contrairement aux actions, le prix n’est pas un critère, mais le plus important, c’est de connaître la qualité de l’émetteur, le taux d’intérêt et l’échéance de l’obligation. Des agences de notation comme Standard & Poor’s, Moody’s et Fitch analysent en profondeur les entreprises, les Etats, les collectivités et leur donne une note. Comme les prêts pour les particuliers, plus votre dossier sera bon, et moins votre taux d’intérêt sera important. Pour les émetteurs, c’est similaire; plus l’état ou l’entreprise sera de qualité, moins votre taux de rémunération sera important, mais vous serez assuré d’être remboursé à l’échéance du contrat.
- À l’émission, plus l’échéance est éloignée, plus le risque est important, plus le coupon de l’obligation a tendance à être élevé. Et vice-versa.
- À l’émission, plus l’émetteur est fragile, plus le risque est important, plus élevé est le coupon. Et vice-versa.
- Le rendement et le prix de l’obligation évoluent en sens inverse. Quand l’un monte, l’autre baisse, et vice-versa, mais dans notre cas cela n’a pas d’importance, car nous garderons notre obligation jusqu’à son échéance.
Il existe aussi des ETF obligataires (pour en savoir plus sur les ETF, consultez l’article sur l’ETF MSCI WORLD) mais je trouve que les frais sont très élevés pour quelqu’un comme moi qui adopte une stratégie d’achat d’obligations jusqu’à l’échéance des obligations d’entreprises ou d’états étrangers. (stratégie passive)
Le but est d’explorer la diversification de mon patrimoine dans l’allocation d’actifs. Je ne plongerai pas dans les mécanismes internes fonctionnels, ni dans les stratégies actives sur ces produits que je ne maîtrise pas.
Acheter des obligations financières
Contrairement aux autres classes d’actif, je ne suis pas fan des obligations ou des ETF obligataires, mais attention, je connais les états à fuir (peu importe leur note : FRANCE) et detecter les émetteurs dont la note est bien trop basse par rapport à ma propre perception de leur qualité.
Exemple d’obligation captivante que j’ai découverte à l’époque ! via Trade republic sur marché secondaire (particulier)
Nom du produit | Roumanie, République 5,5% 23/28 |
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Code ISIN | XS2689949399 |
Lien sur DEGIRO | https://www.boerse-frankfurt.de/bond/xs2689949399-rumaenien-republik-5-5-23-28 |
Note emetteur | Moody’s : Baa3 – S&P et Fitch : BBB- (Risque de défaut faible) |
TYPE EMETTEUR | ETAT |
DATE D’ECHEANCE | 18 spet 2028 (4 ans) |
COUPON | 5,5% |
FREQUENCE COUPON | ANNUEL |
Voici une vidéo intéressante en français, avec la possibilité de traduction automatique sur YouTube, qui pourrait renforcer ou totalement remettre en question mes opinions sur ce fascinant pays : la Roumanie.
Infos économiques sur la Roumanie : https://datacommons.org/place/country/ROU?mprop=amount&popt=Debt&cpv=debtor,Government&hl=fr
AVERTISSEMENT IMPORTANT
Je ne suis pas conseiller financier. Je partage des réflexions que j’applique personnellement et que je suis heureux de partager. Aucun conseil en investissement. Les propos sont résumés et mélangés à des réflexions personnelles qui n’engagent que moi. Il s’agit de pistes de réflexion ; il est essentiel de se former et de multiplier les sources d’information pour prendre des décisions éclairées. Aucune recommandation d’achat ou de vente. Chaque individu doit investir selon son profil d’investisseur, son aversion au risque, son budget, son âge, sa situation personnelle et familiale, son niveau d’éducation financière, ainsi que son horizon de placement. Chacun est responsable de ses décisions financières.